La pluie

Nous errons dans le désert de notre vie damnée
En quête d'un oasis d'espoir et de paix,
Mais les mirages ne laissent aux désespérés
Que de la poussière et des rêves desséchés.

Mais voilà que les cieux déversent leur chagrin
Et chaque larme porte le goût du Léthé.
Nos âmes assoiffées peuvent s'abreuver enfin
Et dans cet oubli si éphémère, se noyer.



Peut être que la pluie nous est si bienvenu
Car elle nous permet de pleurer sans être vu...
Et si un jour on venait à me demander
La nature des taches sur mon manuscrit,
Je pense que je répondrai sans hésiter
Que j'ai sans doute écris cela un jour de pluie.