Le Clown

Je pleurs et je ris,
Je grimace et je souris,
Je suis la raison et la folie,
Je suis Le Clown de La Vie.

Terreurs et amusements je produis,
Moi qui suis La Peine et Le Sursis,
Dans Les Ténèbres de La Lumière je gis,
Je suis Le Clown de La Vie.

Sur un Vide, plaquer mes masques polis,
En me tuant moi même, je survis,
Dans une Mort sans fin, je joue et j'agis,
Moi qui suis Le Clown de La Vie.

2 commentaires:

Blogger Cawline a dit...

Ton vers est beau et déchirant. Quand je pense à cette phrase de Rimbaud la poésie rythmera l'action je me dis que quoique nos mots signifient tant qu'ils servent la beauté, la parole reste agissante. Alors je vois ici, l'exigence de l'obscurité, l'œuvre au noir indispensable à la lumière, le voyage d'Ulysse dans l'hadès à la rencontre des passions et des héros déchus avec au milieu tirésias, la réponse,
Qu'est ce que le spleen nous apprend?

Il y a peut être au fond de la nuit un croassement qui rappelle l'aube et c'est ce signe indicible qui est là au fond des ténèbres, ce point ultime qui trace la destination du voyageur, ce point de rencontre avec notre mort, ce point de naissance aussi. Et le voyage se fait parce que le vers est beau.

Jérôme Rich

6 novembre 2011 à 07:28  
Blogger Caspar Adam a dit...

Merci beaucoup, et mes plus plates excuses pour le retard.

Je retrouve mon propre avis dans tes mots, si bien écrits d'ailleurs.
Hélas, dix fois hélas, rares sont les personnes qui comprennent cela de nos jours.

Encore merci pour avoir pris le temps de me lire et de me commenter.

Rendez-vous ailleurs, Jérôme Rich.

12 novembre 2011 à 05:30  

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