L'Étrangleur de Tornade

L'Étrangleur de Tornade


Un soir, en une nuit d'horreur et de tourments,
Je vis la Tornade, ce fléau affamé,
Happer mon seul amour et le déchiqueter
Dans ses machoir's d'aciers, s'abreuver de son sang.

Je me noyais alors sous les flots d'une pluie
Aux teintes écarlates de mon âme arrachée,
Tandis que les foudres ignées de Sa Cruauté
Calcinaient tout en moi, les espoirs et la vie.

Mon unique lueur, brisée en mille éclats,
Soufflée et dévorée, en cendre retomba,
Scellant à tout jamais ma douce humanité
Dans un tombeau glacial, fait de cendres et de sang.

Mes folies et fureurs à présent déchaînées
Arrachèrent les liens qui les retenaient tant,
Déchirèrent mon âme avide de vengeance,
S'abreuvèrent sans fin à l'absolue puissance.

Je devins Némésis, dans ma haine éternelle,
Moi, le Vengeur, l'apocalyptique immortel,
Je pris la tornade dans mes mains d'Étrangleur,
Puis serrai, serrai ! Et lui arrachai le cœur.

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