Le Noctambule

Le Noctambule se perd, esseulé et hagard
Dans la noirceur sans fond de son propre regard.

Le Noctambule se noie, seul et à l'agonie
Dans une pluie sans fin d'une pluvieuse nuit.

Il se noie dans le noir et se perd dans la pluie,
Il se perd dans la nuit, se noie de désespoir.

Esseulé et hagard, triste et à l'agonie,
Il se meurt dans la nuit d'une vie sans espoir.

Et en vain il cherche dans la nuit et la pluie
Ses mots et son esprit, car ils s'y sont enfuis.

Et en vain il cherche et cherchera dans le noir
La larme de l'Oubli, sa vie et son espoir.

3 commentaires:

Blogger Moga a dit...

De tous tes poèmes lus d'une traite, c'est celui qui m'interpelle le plus.
Ceci mis à part, dire que tu sembles profondément triste est un euphémisme ... Ce doit être ça qui les rend si prégnants.

4 avril 2012 à 12:30  
Blogger Caspar Adam a dit...

Merci d'avoir pris le temps de lire tous mes textes, j'imagine que peu de gens l'auraient fait.
Le Noctambule... Écrit lors d'une soirée d'insomnie sans fin. Pour sûr, mes pensées n'étaient alors pas des plus gaies.

Je pense qu'il y a une part de tristesse dans chacun de nous, peut-être que je ne fais qu'exploiter un peu de cette partie sombre qui n'évoque que répulsion pour les autres.

Et si mes textes te semblent prégnants, alors je prends cela pour un très grand compliment.

Merci encore Moga,
Rendez vous ailleurs...

6 avril 2012 à 08:14  
Blogger Moga a dit...

Lire tout tes textes était loin d'être un effort. Tu crées une atmosphère très particulière et particulièrement attrayante, dans la mesure où elle semble refléter cette part de tristesse dont tu parles ...

Je me demande ce qui l'engendre pour qu'elle s'exprime de cette façon, si percutante dans certains de tes poèmes.

En tout cas elle ne me révulse pas, loin de là.

Devant tant de merci, un de rien de vaut pas grand chose, car je ne fais qu'exprimer ce que je ressens.

6 avril 2012 à 12:52  

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