La complainte du prisonnier

La complainte du prisonnier


Le silence absolu des sombres oubliettes,
Acide corrosif qui ronge mon esprit,
Prédateur nocturne en une éternelle nuit,
Dans les geôles de l'Oubli, sans fin me guète.

En vain je fuis, de mes chaînes je me débats,
Dans la gueule du néant, je rampe et je traine
Des montagnes boulets à chacun de mes pas,
Masses inertes des mes souvenirs morts et ternes.

Tirer sur des maillons aussi longs qu'une vie,
Sur des ronces d'acier qui me crèvent le cœur;
Et trainer derrière moi les poids du malheur
Sur lesquels tire une vicieuse folie.

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