Les deux dames

Les deux Dames

Marchant tête baissée vers un avenir flou,
Ayant vagues contours des caprices du vent,
D'un Destin si glacial, habillé tout de blanc,
Ainsi dans la tempête, j'allais tel un fou.

Car dans mon esprit, la folie était maitresse,
Elle, effleurant mon âme d'amantes caresses,
Elle, unique compagne, salope traitresse,
Et moi qui ployait sous la neige et les tristesses.

Et dans cette neige, ces tourments qui me gèlent,
A la seule chaleur de ma haine, j'avançais,
Bravant seul le blizzard de mon être esseulé,
Être criblé et déchiqueté par la grêle.

Et dans les rets givrés de l'Hiver j'échouais,
Quittant les bras d'une dame pour ceux d'une autre,
Laissant mon corps meurtri à mes sombres apôtres,
Et aux lèvres glacées de la mort je goutais.

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