L'hymne au Soleil Noir

Là où tombent des corps, des cadavres mortels,
Comme tombe la pluie, comme tombe la grêle,
Se fracassent à grands bruits sur les roches d’autels
Ceux d’un culte interdit, un mal originel.

Là où les corbeaux chantent, une agonie repue,
Là où les corbeaux dansent, un grand festin sanglant,
Où les cœurs tambourinent, en des êtres tendus,
Vibrent dans les ruines, tel un glas impatient.

Là où les lames chantent, un requiem funèbre,
Là où les lames dansent, un ballet mortifère,
Où ne vit ni ne brille autre que la Ténèbre,
Où le monde gît brisé, au fond des enfers.

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